Le mot d’Olivier Hauglustaine, secrétaire général SOS Faim Belgique.
Dans un monde en mutation permanente, en 2021, SOS Faim a révisé sa stratégie future. Plus qu’avant encore, la colonne vertébrale de cette stratégie est l’appui à la transition agroécologique vers des systèmes alimentaires durables. Ce choix est d’autant plus important dans un contexte exacerbé de crise avec la pandémie COVID et la guerre en Ukraine. Ces deux chocs, qui touchent un marché alimentaire mondialisé, renforcent le besoin de penser un autre modèle plus local et plus autonome.
Ici et ailleurs parce que notre organisation est consciente que les enjeux rencontrés chez nous et en Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud convergent de plus en plus. Et parce qu’il est essentiel de rendre les modèles agricoles durables pour les générations futures.
Parmi les préoccupations communes au nord et au sud figurent l’avenir de la jeunesse rurale et sa place dans le futur de l’agriculture. Il s’agit avant tout de revaloriser le métier d’agriculteur, de le rendre attractif, tant en termes de pénibilité que de rémunération du travail. Et l’accès aux ressources, en particulier foncières, est aussi un sujet clé.
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