20 février 2025
Humundi renouvelle son label re-ef : une reconnaissance de notre transparence financière
Lire la suite13 décembre 2024
Vous me direz que cela ne rime pas, je vous répondrai que je ne suis pas en train d’écrire un poème, encore que.
Si le dérèglement climatique, ainsi que d’importants risques sanitaires et de vives tensions dans le monde forme de noirs nuages à l’horizon, quelle voie devra emprunter l’agriculture de demain ?
Certains spécialistes généralisent en prétendant que l’avenir sera à l’hyper-connexion ; objets connectés, drones, numérisation, génomisation… Alors faut-il se déconnecter de ces hyper-spécialistes afin de revenir à un schéma plus traditionnel ?
En effet, afin d’éviter une grave rupture civilisationnelle, d’autres acteurs de l’environnement prônent leur retour de pratiques agroécologiques plus saines et, si connexions il devait y avoir, ce serait plutôt celle du paysan avec sa terre et une intuition due à un savoir, pour ne pas dire à une sagesse ancestrale.
L’enjeu est de taille dans un monde où un humble travailleur de la terre en est réduit à subir des décisions prises dans de frénétiques stratosphères virtuelles. Mais ce retour est-il encore possible ?
Un modèle où l’on se méfierait comme de la mauvaise herbe des herbicides, où l’on s’écrierait « La peste soit des pesticides ! », où l’on privilégierait aux chaînes chimiques les liens humains, où l’on préférerait les circuits-courts aux courts-circuits, pourrait-il essaimer ?
Car la terre, la terre-mère, la terre nourricière supportera-t-elle encore longtemps d’être ainsi domptée, disciplinée voire mortifiée, saccagée, encagée en des chiffres tandis que le nombre d’habitants ne fait que croître ? L’être humain finira-t-il par enterrer la terre ??
Des questions pour clore un article, n’est-ce pas là le fait d’un poète ?
Rédacteur : Agron Cupishti