21 novembre 2024
Festival AlimenTERRE : une tournée internationale pour défendre une alimentation durable
Lire la suite13 janvier 2022
Dans l’économie de marché, les règles du commerce international conditionnent profondément le fonctionnement de l’agriculture. La manière dont ces règles sont conçues influence directement les conditions de vie des populations rurales. Les accords de libre-échange ont donc une importance majeure.
Alors que les conséquences commerciales et économiques de la covid-19 ont remis à l’ordre du jour les questions d’autonomie et de souveraineté, les échanges internationaux de produits agricoles et alimentaires sont au beau fixe.
Le contenu de nos assiettes dépend toujours plus de l’étranger, entraînant des effets désastreux pour l’agriculture familiale et pour la planète. L’agriculture familiale n’est-elle pas un secteur stratégique ? Au vu des politiques et des accords annoncés ou déjà en vigueur, il semblerait que les décideurs en doutent. Les traités négociés entre l’Union européenne et différents pays d’Amérique latine, les perspectives de libre échange en Afrique et la nouvelle Politique agricole commune (PAC) sont des exemples parmi d’autres de la fuite en avant actuelle.
Tel qu’il continue à être pratiqué aujourd’hui, le commerce international a également des répercussions graves sur le réchauffement climatique.
Pour que ce commerce protège l’agriculture et le climat au lieu de les détruire, des politiques locales et nationales sont nécessaires. Après un ensemble d’articles sur les questions internationales, ce dossier met aussi la focale sur des initiatives prises au Sénégal pour protéger les filières du lait et de l’oignon. Car c’est à ce niveau que l’on commencera à inverser la tendance globale.
Défis sud 139
Pour un commerce qui protège l’agriculture et le climat