Comment faire progresser l’agroécologie dans des pays touchés par la guerre, là où les violences qui ont eu lieu ont forcé des populations entières à se déplacer ? Au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest, plus de 2 millions de personnes ont été déplacées par des événements tragiques, alors, comment faire ? Dans ce podcast, nous débattons de cette question avec Gifty Narh Directrice du CORADE au Burkina Faso et avec Michael Hauser, enseignant à l’Université des ressources naturelles et des Sciences de la vie, à Vienne (Autriche).

« Dans une situation de conflit armé, le défi de préserver les droits humains se pose avec acuité tant pour les personnes déplacées que pour les communautés d’accueil », explique Gifty Narh. Les déplacements forcés imposent des pressions considérables sur les systèmes agricoles, économiques et environnementaux de régions déjà affectées depuis longtemps par la pauvreté. De surcroît, les personnes déplacées perdent leurs moyens de subsistance et dépendent de l’aide humanitaire.

La gestion de la cohésion sociale et l’intégration des déplacés sont des défis énormes pour Humundi et ses partenaires au Burkina Faso actifs dans l’agroécologie. Afin d’affronter ces défis, Humundi met en œuvre une approche appelée nexus, une connexion, le lieu où différentes dimensions se rencontrent.
Le professeur Hauser étudie la question du « triple nexus ». Dans le langage de l’aide internationale, le triple nexus fait référence aux crises dans lesquelles se croisent trois besoins : l’action humanitaire, le développement et la paix. Mais où se situent les droits humains, parmi ces trois ensembles ? Nous avons posé la question à Michael Hauser.

00:37 : Interview avec Gifty Narh.

05:19 : Interview avec Michael Hauser (en anglais, doublé en français).

08:43 : Conclusions, que peut apporter l’agroécologie aux droits humains ?

Montage, rédaction, prise de son et interview : Pierre Coopman.

Voix-off, doublage : Nicolas Barla et Pierre Coopman.

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