20 janvier 2025
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Par nos choix de consommation, nous pouvons contribuer à faire changer le système ! Privilégier des aliments durables, rémunérer correctement les producteurs et soutenir les commerces coopératifs sont autant de manières de développer les alternatives au système industriel et mondialisé. Mais attention : faire des choix de consommation engagés n’est pas possible pour tout le monde. Manque de temps, de pouvoir d’achat, d’accès à une offre alternative… Aujourd’hui, le pouvoir des consommateurs reste encore limité. Pour faire changer le système, il faut donc aussi se mobiliser pour obtenir des mesures politiques fortes et concrètes !
La grande majorité des personnes qui produisent les aliments que nous importons vivent dans la pauvreté. Mais il existe des labels de commerce équitable, comme Fair Trade International ou le Symbole des Producteurs Paysans, qui garantissent que les producteurs et productrices bénéficient d’un prix juste et de conditions de travail décentes.
Quelques labels fiables :
Quand on fait des courses au supermarché, il est préférable d’acheter des produits bio, car ils sont plus susceptibles d’encourager une agriculture durable que les produits non-bio.
Quelques labels :
Mais attention : bio ne veut pas forcément dire durable – et bio ne veut pas dire que les producteurs sont payés au prix juste. Il vaut donc mieux faire ses courses dans des magasins coopératifs ou via les plateformes paysannes et des groupement d’achats communs.
La production massive de viande est l’une des premières causes de déforestation et d’émissions de gaz à effet de serre. Il est donc impossible de rendre notre système alimentaire durable sans réduire considérablement notre consommation de viande et de produits animaux.
Notons que consommer moins de viande permet d’acheter de la viande de meilleure qualité, plus savoureuse et produite dans le respect du bien-être animal.
Les emballages alimentaires sont une source majeure de pollution de l’environnement et leur production contribue massivement aux émissions de gaz à effet de serre. Mais plusieurs solutions simples existent :
Consommer des fruits et légumes de saison, c’est une manière efficace de refuser les produits qui parcourent des milliers de kilomètres ou qui sont cultivés hors saison. Une tomate produite dans une serre chauffée génère 4 fois plus de gaz à effet de serre qu’une tomate produite à la bonne saison !
Comment s’y retrouver ? Imprimez ce joli calendrier proposé par Färm ou fiez-vous aux étals des magasins coopératifs locaux !
Aujourd’hui, la surpêche est telle que les écosystèmes marins s’effondrent et qu’il pourrait bientôt ne plus y avoir de poissons à pêcher ! Il est donc essentiel d’éviter d’acheter les poissons dont la population est menacée.
Certains labels indiquent également les poissons élevés de manière durable en aquaculture :
Pour savoir quelles espèces privilégier, référons-nous au guide du WWF :
La mondialisation du commerce alimentaire pose deux problèmes majeurs : le transport des aliments aggrave le réchauffement climatique et le marché mondialisé appauvrit les petits producteurs du monde entier.
Il est donc important de préférer les aliments produits en Belgique ou dans les pays voisins. Faire ses courses en circuits courts (magasins coopératifs, groupes d’achats communs) plutôt que dans les supermarchés permet de s’assurer de la provenance locale des aliments.
Les campagnes de boycott sont nombreuses : l’huile de palme qui encourage la déforestation, les produits de Nestlé qui sont au cœur de multiples scandales. Le choix de se détourner collectivement des produits et des marques les plus problématiques peut forcer l’industrie à revoir ses méthodes de production.
Dans la même idée, la campagne “Février sans supermarché” invite à se détourner de la grande distribution et pour faire un pas de plus vers les alternatives : circuits-courts, magasins coopératifs, etc.
Attention : “magasin bio” ne veut pas forcément dire que les producteurs sont correctement rémunérés. Les enseignes comme Bioplanet (du groupe Colruyt) fonctionnent sur un modèle industriel, sans aucune visée sociale. Il vaut donc mieux faire ses courses dans des magasins coopératifs ! Le collectif des 5C rassemble 40 coopératives de distribution en circuit court qui ont des points de vente partout en Wallonie.
Certaines coopératives de producteurs vous proposent de passer commande en ligne sur leur plateforme et de vous faire livrer à domicile ou dans l’un de leurs points relais. C’est par exemple le cas de :
Des plateformes de livraisons de repas durables existent également, comme LittleGreenBox :