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28 septembre 2018

Terre-en-vue : ensemble, s’investir ici et aujourd’hui, dans la terre, pour demain.

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Alice champ ch¿vres 1000x667 1 - : Terre-en-vue : ensemble, s'investir ici et aujourd'hui, dans la terre, pour demain.

L’accès à la terre n’est pas seulement un enjeu Sud. En Belgique aussi, des forces se mobilisent pour défendre un accès à la terre pour les petits producteurs et maintenir des terres agricoles dans notre plat pays. Convaincu de cette nécessité, SOS Faim est coopérateur de Terre-en-Vue.

Depuis 30 ans, en Belgique, nous perdons en moyenne 43 fermes par semaine (principalement les fermes à taille humaine). Si nous voulons encore nous nourrir demain avec des produits de qualité et de proximité, il est donc grand temps de nous soucier de l’avenir de notre agriculture et de lever les principaux obstacles qui freinent le maintien et le développement de ces fermes.

Et l’un de ces obstacles est l’accès à la terre : près de deux tiers des agriculteurs/trices sont locataires sous bail à ferme en Wallonie. Autre difficulté : de nombreux jeunes porteurs de projets ne parviennent pas à trouver une terre pour s’installer.

C’est la raison pour laquelle, en 2012, est née la coopérative Terre-en-vue. Grâce aux parts investies par les citoyens, la coopérative Terre-en-vue acquiert des terres pour les confier à des agriculteurs qui ont un projet à taille humaine et qui produisent une alimentation saine et accessible.

En 6 ans, Terre-en-vue a déjà rassemblé plus de 1.500 coopérateurs et réuni près de 2 millions d’euros de capital social, pour acquérir 64 hectares de terres agricoles et soutenir 12 fermes différentes et ce, dans toute la Wallonie.

Terre-en-vue est aussi impliquée dans le développement des ceintures alimentaires autour et dans les villes de Bruxelles, Liège et Charleroi. Concrètement, notre rôle consiste à identifier et à négocier la mise à disposition de terrains pour y installer des projets d’agriculture urbaine.

Il s’agit de projets agricoles de proximité (légumes et petit élevage), accessibles pour les habitants de la ville, ce qui leur permet de se réapproprier leur alimentation.

Pourquoi sommes-nous tous concernés ?

Pour Terre-en-vue, ces terres agricoles nourricières sont un bien commun dont nous sommes tous responsables, et que nous devons donc préserver ensemble.

Remettre en contact « mangeurs » et agriculteurs, c’est aussi recréer des liens forts entre eux : d’un côté, l’agriculteur se sent soutenu et mieux compris, de l’autre, les « mangeurs » redécouvrent un métier trop souvent méconnu et pourtant essentiel. C’est ça aussi l’objectif du mouvement Terre-en-vue.

Vous aussi, donnez du sens à votre épargne !

Rejoignez-nous et devenez coopérateur.rice pour permettre l’achat de terres agricoles en prenant une ou plusieurs part(s) dans la coopérative Terre-en-vue (100€/part), en votre nom ou au nom de vos proches.

Information et contact : www.terre-en-vue.be

Perrine Ghilain, chargée de communication de Terre-en-vue

EN SAVOIR PLUS

Cet article est tiré du Supporterres n°5 de septembre 2018 « Sans terre, pas de paysans ! » Pour en savoir plus l’accès et l’accaparement de terres, consultez le numéro complet.

https://www.sosfaim.be/sans-terre-pas-de-paysans/