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La transition agroécologique
en marche au Sénégal

Au Sénégal, comme dans tous les autres pays dans lesquels nous intervenons, notre travail consiste à aider les paysan.ne.s à produire de façon plus durable, mais aussi à les soutenir dans la transformation et la commercialisation de leurs productions afin qu’ils puissent vivre dignement de leur travail.

Notre équipe est partie en septembre dernier en mission au Sénégal à la rencontre de paysan.ne.s avec lesquel.le.s nous travaillons. Nous vous livrons aujourd’hui l’histoire de Hamidou et sa famille.

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HAMIDOU ET SA FAMILLE,

ENGAGÉS DANS UNE TRANSITION AGROÉCOLOGIQUE

Hamidou habite dans le village de Kodith, dans la région de Podor, au nord du Sénégal. Avec sa famille, il gère une exploitation de 8 hectares où il cultive des arachides, des tomates, des oignons, des bananes et des patates douces et où il élève une trentaine d’animaux, principalement des vaches, brebis et chèvres.

Grâce au soutien de SOS Faim et de notre partenaire UJAK, Hamidou s’est engagé depuis plusieurs années déjà dans la transition agroécologique avec l’intention de réduire – et à terme éliminer – l’utilisation de fertilisants chimiques dans ses champs qui dégradent la fertilité de ses terres.

Depuis 2019, Hamidou a adopté une pratique agroécologique en développant la culture de plantes fourragères qui ont permis d’offrir une alimentation convenable et continue à ses animaux. Hamidou a ainsi augmenté sa production de lait tout en améliorant la fertilité de ses champs grâce à l’utilisation du fumier d’élevage sur ses terres.

Hamidou et sa famille ont reçu une série de formations sur la culture, la récolte et le stockage de ces herbes fourragères. Ils ont également reçu des graines pour pouvoir démarrer la plantation et le matériel nécessaire à la construction d’un grillage autour des parcelles fourragères pour éviter que ses animaux ne les mangent avant la récolte.

A ce jour, 30 à 40 sacs de fumier de bovins sont récupérés chaque semaine et utilisés sur une parcelle de bananeraie de 2500 m2. Hamidou nous explique que les bananes cultivées avec ce fumier organique sont plus résistantes que les bananes cultivées en utilisant des fertilisants chimiques, ce qui minimise les pertes puisqu’il possède désormais beaucoup plus de temps pour écouler sa production.

Pour le moment, seulement une partie de ses champs est fertilisée avec ce fumier à cause des difficultés liées au travail d’épandage réalisé en traction animale, mais Hamidou compte bien, dans les années à venir, généraliser l’utilisation du fumier organique à toute sa plantation.